La Mini Transat, c’est le défi ultime pour un passionné de voile en solitaire comme moi. Depuis 1977, cette course teste les limites des marins sur de petits voiliers de 6,50 m. Je vais parcourir 4 040 milles nautiques, des Sables d’Olonne jusqu’à la Guadeloupe, en passant par les Canaries. Ce parcours exige plus qu’une simple préparation ; il demande une résilience et une détermination sans faille. Un défi, une aventure et surtout un rêve à réaliser.
La Mini Transat constitue la première étape cruciale dans le monde de la course en haute mer. Un grand nombre de marins renommés ont tracé leur chemin à travers cette épreuve emblématique, tels que Loïck Péron, Jean-Luc Van Den Heede, Michel Desjoyeaux, Charlie Dalin, Samantha Davies, Clarisse Crémer, et bien d’autres encore.
Dans cette compétition, deux catégories de bateaux s’affrontent :
Les Prototypes, véritables laboratoires pour les architectes navals, ont joué un rôle clé dans la modernisation de tous les types de bateaux de course en haute mer. Par exemple, la quille pendulaire, initialement développée pour les prototypes, a depuis été adoptée par tous les bateaux du Vendée Globe.
Les Monotypes, dont le mien, représentent plus de 10 unités construites à l’identique. Ces bateaux sont parfois d’anciens prototypes ayant déjà fait leurs preuves sur les mers.
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